En tant que rapporteure pour avis au nom de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, je prépare actuellement un rapport sur le projet de loi de finances pour 2026. Ce travail consiste à examiner, dans le budget de l’État, les moyens consacrés à la politique d’égalité et à la protection des femmes, notamment face aux violences. Concrètement, cela passe par de nombreuses auditions d’administrations, de forces de sécurité, et d’acteurs de terrain, afin de mieux comprendre la réalité des dispositifs existants et des nombreux besoins encore à combler.
Dans ce cadre, nous avons auditionné le ministère de la Justice, la Police nationale et la Gendarmerie nationale. Ces échanges, ont porté sur la protection des victimes, la formation des personnels, la coordination entre services et le soutien aux associations. Autant de leviers indispensables pour rendre l’action publique plus efficace et mieux articulée.
Ces auditions rappellent que derrière les chiffres d’un budget, il y a des vies, des parcours, des femmes et des familles qui ont besoin d’un accompagnement concret. Le travail de la Délégation aux droits des femmes consiste justement à veiller à ce que les moyens alloués soient à la hauteur de ces enjeux.
Dans le prolongement de cette journée, j’ai également tenu à me rendre aux portes ouvertes du Planning familial de la Sarthe. L’accueil, l’écoute et l’engagement des équipes font écho direct au travail mené à l’Assemblée dans le cadre de ce rapport : celui de garantir à toutes et tous l’accès aux droits, à la santé et à la sécurité.
Cette journée, dense et riche en échanges, illustre combien le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes se joue à la fois dans les institutions et sur le terrain. C’est en liant ces deux dimensions que nous pourrons réellement faire progresser l’égalité, pas seulement dans les textes, mais dans les faits.